Rimouski, le 26 mars 2019 – Au cours des dernières semaines, plusieurs entreprises du Bas-Saint-Laurent ont exprimé leur soutien au programme de Technologie en génie du bâtiment du Cégep de Rimouski et ont rappelé l’urgence d’assurer un financement permettant de maintenir ce programme d’études dans la région. Les entreprises CAMEC INC. de Saint-Anaclet, DECARTECQ d’Amqui et STANTEC de Rimouski ainsi que l’Ordre des technologues professionnels du Québec ont fait parvenir une lettre au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge.
Des besoins criants en main-d’œuvre qualifiée
Dans cette lettre au ministre Roberge, les entreprises soulignent l’importance de soutenir financièrement le programme de Technologie en génie du bâtiment. « Les besoins en main-d’œuvre spécialisée sont de plus en plus criants, entre autres dans le domaine de la mécanique du bâtiment et de l’efficacité énergétique. Cette rareté de main-d’œuvre, combinée à un faible taux de diplômés, nous inquiète profondément, comme employeur de technologues en génie du bâtiment (mécanique du bâtiment) au Bas-Saint-Laurent. Nous souhaitons donc attirer votre attention sur l’importance de tout mettre en œuvre afin de corriger la situation », disent-ils au ministre.
Un mode de financement problématique
Pour le coordonnateur du SEECR, Alain Dion, et la coordonnatrice du programme, Nathalie Poirier, « cet appui du milieu de l’emploi est un signal très fort et très important. Le milieu se mobilise pour soutenir notre programme, qui est suspendu depuis deux ans faute de financement suffisant. Il faut absolument revoir le mode de financement de l’enseignement collégial pour relancer ce programme cette année, mais également pour assurer le maintien et même le développement de l’ensemble de nos programmes d’études sur notre territoire. Car demain, un autre de nos programmes pourrait se retrouver en difficulté faute de financement adéquat. Il y a urgence d’agir et tout le milieu du travail en est conscient. »
La missive envoyée au ministre témoigne d’ailleurs de cette urgence d’agir, tout en présentant les bénéfices pour la région et pour le Québec de revoir le financement de l’enseignement collégial. « Considérant les intentions de la Stratégie nationale sur la main-d’œuvre 2018-2023 et du Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétique du Québec 2018-2023, il est vital de concrétiser ces actions afin de contribuer à la prospérité, à la richesse collective, tout en conjuguant nos forces pour un avenir énergétique durable. Au cours des prochains jours, nous espérons que votre gouvernement saura dégager les ressources nécessaires afin de maintenir des programmes d’études porteurs d’emplois en région. Nous sommes convaincus que ces investissements ministériels se traduiront rapidement en bénéfices pour la collectivité du Bas-Saint-Laurent et pour l’économie du Québec. »
À propos du programme de Technologie en génie du bâtiment du Cégep de Rimouski
La technologue ou le technologue en Génie du bâtiment (mécanique du bâtiment) est responsable d’assurer le confort, la santé et la sécurité des occupants d’un bâtiment. Pour ce faire, il doit posséder une compréhension globale de la mécanique du bâtiment, comprenant les systèmes mécaniques suivants : la ventilation, la climatisation, le chauffage, la plomberie, la réfrigération, la protection contre les incendies et la régulation automatique. Il est appelé à concevoir, à opérer et à optimiser les systèmes mécaniques dans une perspective de développement durable et d’économie d’énergie.
À propos du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski
Ayant pour but d’étudier, de sauvegarder et de promouvoir les intérêts professionnels, sociaux, économiques et politiques de ses membres et des travailleuses et travailleurs en général, le SEECR est un intervenant de premier plan sur la scène sociopolitique régionale.
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Pour informations :
Alain Dion, coordonnateur du SEECR, 418-723-1880, poste 2176
Nathalie Poirier, coordonnatrice du programme de Technologie en génie du bâtiment, 418-723-1880, poste 2665
Source :
Catherine Paradis, responsable des communications et des pratiques syndicales au SEECR, 418-723-1880, poste 2176