[Présentation similaire à http://www.formulerand.lacsq.org/chronologie/ ]
1963-1964 |
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Le rapport Parent |
Le rapport Parent mène à la création du ministère de l’Éducation et, en 1967, à la création des cégeps. Au nombre d'une douzaine, les premiers cégeps, dont le nôtre, sont issus de séminaires ou d’instituts technologiques. |
Mai 1967 |
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Le SPRR voit le jour! |
Le Syndicat des professeurs de la région de Rimouski voit le jour dans un bureau de la CSN. Le SPCR rassemble environ 80 enseignants de l’Institut technologique et professeurs du Séminaire. |
14 juillet 1967 |
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Ouverture officielle du Cégep de Rimouski |
Moins d'une centaine de profs entament leur première tâche enseignante en tant qu'enseignants et enseignantes de niveau collégial. |
1968 |
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Premières négociations |
En ce qui concerne les conditions de travail des enseignantes et des enseignants de cégep, tout était à faire! La première négociation provinciale, avec le ministre responsable de la Fonction publique, M. Marcel Masse, se termine par l'emprisonnement du président du SPCR de l'époque, M. Gérald Malenfant. |
1972 |
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Premier front commun CSN-CSQ-FTQ |
Ce premier front commun regroupe 210 000 syndiquées et syndiqués. À la suite d'une grève générale de 10 jours, le gouvernement Bourassa impose un décret en adoptant la loi 19, suivi de l'emprisonnement des présidents des trois centrales syndicales. |
1973 |
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Première convention collective |
Avec une population étudiante en croissance rapide, il y avait peu de sécurité d'emploi et aucun mécanisme pour l'élaboration de la tâche, sinon que le bon vouloir du ministre de l’Éducation et du directeur général. C'était au plus fort la poche et les assemblées syndicales étaient très courues, surtout celles où se proposait la répartition des ressources enseignantes entre les disciplines. |
1976 |
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Une grande année |
De moins de 100 profs en 1967, le Cégep en compte alors près de 300. Le (premier) régime Bourassa achève et une autre convention collective est signée. Dans celle-ci, on retrouve une excellente sécurité d'emploi, une clause d'indexation et même une clause d'enrichissement. On assiste également à l’introduction des formules de calcul de la tâche : désormais, la répartition des ressources enseignantes entre les disciplines se fait sur la base d’une formule mathématique prescrite par le ministère, mettant fin aux rivalités entre les départements.
Ces gains ne furent pas obtenus sans peine; cela nécessita une résistance à la loi, ce qui entraina en contrepartie des assemblées syndicales homériques. Une fois cette bataille gagnée, celle du maintien du statu quo débuta. Peu facile, surtout dans le contexte où le parti au pouvoir avait un « préjugé favorable envers les travailleuses et les travailleurs ». |
Février 1977 |
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La première Riposte |
C’est le début de la longue vie de notre bulletin syndical, La Riposte! |
Les années 80 |
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Années de tension |
Les relations avec la direction connaissent des hauts et des bas. La chronique de La Riposte, « Le coiffeur et la coiffeuse », prouve que « l'arme de la critique est plus redoutable que la critique des armes ». Le directeur général démissionne tandis que le directeur des Services pédagogiques ne renouvelle pas son mandat. |
1983 |
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La sécurité d'emploi ébranlée |
Le gouvernement Lévesque institue les MED (les enseignantes et enseignants « mis en disponibilité »). La tâche enseignante augmente de 20 % tandis que les salaires sont coupés de 20 %! Pire : le gouvernement colle aux profs une étiquette de « gras dur », de « paresseux », dévalorisant du même coup l’éducation au Québec. |
Hiver 1983 |
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Grève |
Les enseignantes et les enseignants du Cégep de Rimouski font partie des plus motivés du réseau pendant la grève de l'hiver 1983 et lors du défi à la loi 111 (Loi assurant la reprise des services dans les collèges et les écoles du secteur public). Pour chaque journée de défi à la loi spéciale, les enseignants risquent de perdre jusqu’à trois années d’ancienneté. |
Après 1983 |
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Amertume et déception |
Une fois le conflit réglé, les choses ne sont plus les mêmes : les assemblées générales deviennent beaucoup moins animées et beaucoup moins courues. La hausse de la tâche, la baisse de la population étudiante et la précarité font en sorte que, des 300 profs que le cégep comptait en 1976, à peine plus de 200 demeurent. |
Juin 1988 |
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La FAC |
La CSN, qui cache mal sa sympathie pour le gouvernement, qui a un « préjugé favorable aux travailleurs et travailleuses », ne nous aide guère et c’est le début d’une autre période de contestation, où le SEECR joue un rôle majeur. Incapables de réformer la CSN, de redonner le pouvoir à la base, de recentrer les priorités de la centrale sur les conditions de travail, le SEECR contribue à la mise sur pied de la Fédération autonome du collégial (FAC), fondée en juin 1988 à Rimouski. |
Les années 90 |
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Déficit zéro et réformes |
Les années 1990 furent des années de coupures, voire de saccage. Le réseau collégial paye fort le prix des mesures pour l’atteinte du déficit zéro, même si le premier ministre Lucien Bouchard avait proclamé que la santé et l'éducation seraient ses priorités. On assiste à un alourdissement de la tâche, à l’imposition de taxes déguisées (taxe à l'échec, frais afférents, etc.) et à des coupures de services, dans une atmosphère de grisaille et de résignation.
Pendant ce temps, les ministres qui se succèdent, Lucienne Robillard, Jean Garon et Pauline Marois, imposent une réforme chacun à leur tour. En dépit des grands discours tenus dans les forums, commissions parlementaires ou états généraux, la vérité derrière ces réformes est de devoir toujours faire plus avec moins, et c’est l'existence même du réseau collégial qui est remise en cause. Pourtant, les besoins en éducation, poussés par la rapidité des changements sociaux et technologiques, n'ont jamais été aussi grands et doivent être assumés par les enseignantes et les enseignants. Les différentes réformes se cristallisent au tournant du nouveau siècle, autour d'une vision instrumentale axée sur la formation, plutôt que d’une vision humaniste fondée sur l'éducation. Après l’introduction de l’approche par compétences, on assiste à la mise en place des tables interordres régionales, dont le mandat est encore aujourd’hui d'harmoniser l'offre de programmes aux besoins du marché de l'emploi et d'établir des passerelles entre les différents ordres d'enseignement pour maximiser l'efficacité du « dispositif de formation professionnelle et technique ». |
Décembre 2005 |
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La loi 43 et le décret |
Le SEECR et la FAC, conscients de la déstructuration du réseau des cégeps en cours, tentent d'en réduire les impacts en cherchant à ralentir la perte des acquis qui ont survécu à deux décennies de reculs syndicaux. Lors de la négociation de 2004-2005, la diminution de la tâche est au cœur des revendications. Un cartel de négociation est mis en place avec la FEC-CSQ afin d'accroître les forces syndicales. Toutefois, comme l'ensemble des syndiquées et syndiqués du secteur public, le SEECR se heurte à l'intransigeance du gouvernement Charest qui impose un règlement en adoptant une loi spéciale, alors qu'aucune perturbation de l'ordre social ne le justifie. |
Printemps 2009 |
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Désaffiliation |
À la suite du cuisant revers du décret de 2005, le syndicalisme est ébranlé et la FAC en subit les contrecoups à travers les remises en question d'affiliation de certains des syndicats membres. Après la désaffiliation d'un premier syndicat, plusieurs valeurs propres à la formation de la FAC deviennent des sujets de discorde entre les syndicats toujours présents. Après la désaffiliation de deux autres syndicats, l'existence même de la FAC est remise en question et sa dissolution se produit au printemps 2009, 20 ans après sa fondation. |
Automne 2009 |
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Affiliation à la FEC-CSQ |
Le SEECR se questionne sur les trois options possibles : demeurer un syndicat autonome, s'affilier à la FEC-CSQ ou s'affilier à la FNEEQ-CSN. Comme les valeurs véhiculées par la FAC et le SEECR se rapprochent de celles de la FEC-CSQ, l'assemblée générale du SEECR décide de s'affilier à cette dernière. |
Printemps 2010 |
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Négociations |
Le SEECR conclue ses premières négociations au sein de la FEC-CSQ, face à la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, qui démissionne durant le conflit étudiant. Elle est remplacée par Michelle Courchesne. Certains acquis appréciables sont obtenus, notamment en ce qui concerne les programmes à petites cohortes, la reconnaissance des préparations de cours nombreuses et la prestation à des groupes nombreux. Par contre, ces négociations laissent un goût amer aux syndiquées et aux syndiqués en ce qui concerne le sujet du salaire. En effet, les maigres augmentations de salaire convenues ne dépassent pas, encore une fois, les taux d'inflation annuels. Depuis déjà de nombreuses années, le pouvoir d'achat des enseignantes et des enseignants diminue considérablement. |
Hiver 2015 |
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Négociations |
Encore une fois, des négociations à voie unique s’entament avec le gouvernement libéral dirigé par Philippe Couillard et le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc. À la suite de nombreuses controverses, de dernier démissionne en empochant une prime de départ dodue. François Blais le remplace pour continuer ce qui s’annonce comme de longues négociations. |