Pause-café à l’occasion de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs

Lundi 2 mai 2016
entre 9 h 30 et 10 h 30
à l’entrée principale du Cégep de Rimouski
(café, jus et galettes seront servis aux membres)

Paradis fiscaux et purgatoire syndical
Depuis l’élection du gouvernement Couillard, il est de plus en plus question d’austérité, de privatisation et d’accroissement des inégalités, mais aussi de corruption et d’évasion fiscale. Ces sujets sont tous ironiquement et cruellement reliés entre eux. C’est la malhonnêteté des riches et des puissants qui force les travailleuses et travailleurs à se serrer toujours plus la ceinture. La CSQ et les autres centrales syndicales entendent poursuivre leur travail afin que l’État fasse son travail pour une redistribution équitable de la richesse.

« Lorsqu’on doit attendre un an pour une intervention chirurgicale urgente, c’est à cause des paradis fiscaux. Lorsqu’on n’a plus accès à un système de transport de qualité, c’est à cause des paradis fiscaux. Lorsqu’on nous supprime des services auxquels on avait droit hier, c’est à cause des paradis fiscaux. »
Alain Deneault à RDI, 14 mars 2015.

 

LA FÊTE DES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS : UNE QUESTION DE SOLIDARITÉ
Voilà 130 ans aujourd’hui, des travailleurs perdaient la vie à Chicago parce qu’ils réclamaient des conditions de travail minimalement décentes. Les ouvriers ont toujours été en première ligne de la lutte syndicale. Mais cette lutte est aussi celle de la fonction publique, des agriculteurs, des milieux communautaires… c’est pour cette raison que le principe fondamental du syndicalisme est la solidarité.
À l’automne 2015, c’était à notre tour, les employées et employés du secteur public et parapublic, de prendre la rue pour réclamer un peu plus de justice. Ce combat nous aura apporté quelques gains et beaucoup de déceptions. Mais l’important, c’est que nous l’avons mené ensemble, et pas seulement pour notre intérêt. Nous avons surtout su mettre de l’avant le bien commun. Nous nous sommes battus pour que nos étudiantes et étudiants aient davantage de services, et de meilleure qualité, pour que l’éducation demeure accessible et pour que nous puissions continuer de travailler à bâtir la société de demain.
Cette lutte est intrinsèquement politique et nous devons continuer de la mener. Parce que, même si la négociation du secteur public est terminée, les attaques contre la mission sociale de l’État, elles, sont toujours un sujet tristement d’actualité. Et c’est l’ensemble de la société québécoise qui a plus que jamais besoin de l’appui du mouvement syndical pour s’y opposer.
Photo de Jacqueline Chénard, 1er mai 2015.