Le jupon dépasse, j’étais un fan fini de la chronique devenue le temps d’un instant une baladodiffusion « Le Spornographe » offerte par les brillants Jean-Philippe Wauthier, Olivier Niquet et Jean-Philippe Pleau (oui, 2 Jean-Philippe…), qui parodiait toute la folie médiatique entourant la couverture du Canadiens de Montréal. Semble-t-il que cette émission a toutefois cessé d’exister… à moins qu’une personne technophile parmi vous me fasse la grâce de m’indiquer où le désopilant trio continue de sévir.
Bref, cette petite chronique s’inspire largement de ces messieurs en abordant de façon un peu niaise l’actualité relative à notre sport national. Errerais-je? Fort probablement. Niaise-je? Oui.
Heille on a finalement franchi le tiers de la saison et comme prévu, les séries semblent toujours hors de portée de Canadiens. Les scientifiques se sont penchés sur la question et apparences que si t’es pas dans le portrait de la danse du printemps à la Sanksgivigne américaine, toutes les chances de participer aux séries sont à peu près nulles... Apparences. Devant ce funeste destin, il faut rester positif et c’est pour nous consoler aujourd’hui que je vous propose un survol de nos armes de destruction massive: le top 6 à l’attaque!
13-14-15
Ahhhh….Numérologie quand tu nous tiens! Rien ne fait plus plaisir que de constater la réunion de Cole Caufield (#13), Nick Suzuki (#14) et Alex Newhook (#15) sur LA MÊME LIGNE! Genre d’alignement astral qui relèguerait au second rang la plus brillante des éclipses solaires!
- Cole Caufield: Meilleur buteur d’origine américaine cette saison dans la ligne nationale, le petit attaquant s’est toutefois vu refusé l’honneur de représenter les ztâzunis à la confrontation des 4 nations. Qu’à cela ne tienne, nous souhaitons que Cole saura surmonter cette épreuve émotive et qu’il poursuive sur sa lancée actuelle. À ce rythme, il pourrait même chauffer la marque des 50 buts en une saison, du hamais vu depuis l’émergence de notre Stéphane Richer national (saison 1989-1990). Cette année, on remarque que Cole semble être un joueur un peu plus complet bien qu’il ne deviendra probablement jamais un joueur totalement fiable dans la défense de sa zone. Qu’importe! Tant qu’il continue à être une menace constante en attaque, on va le prendre comme il est! Lâche pas mon co-cole!!
- Nick Suzuki: Toute une aubaine quand on y pense… Dire que nous avons reçu notre centre numéro un pratiquement gratuitement en laissant partir le bon vieux Max Patio-Ready. Il est de loin l’attaquant le plus constant de l’équipe et amassera encore cette année une récolte enviable de points. Mais, serait-il possible de lui dire que jouer au hockey, c’est supposé être amusant? Il célèbre trop sobrement ses buts selon moi et tire souvent la même tronche qu’au sortir d’une RCS. C’est dire... Il me semble qu’un peu plus d’enthousiasme, ça lui ferait du bien. Ça m’en ferait à moi en tout cas. Peut-être prendre exemple sur Cole qui, lui, semble toujours heureux d’être content. Mais c’est pas grave si t’as l’air bête, « continue comme çâ Keveûn » …euh… Nick.
- Alex Newhook: Une déception à l’attaque s’il en est une. Est-ce que ses sourcils nuisent à sa vision du jeu? Poser la question, c’est y répondre. Peut-être devrait-il les utiliser pour voiler la vue des gardiens adverses à la place… Être créatif, quoi! Alex est probablement le patineur le plus rapide de l’équipe. Juste dommage de constater qu’il ne semble pas savoir quoi faire de toute cette vitesse. Je le considère dans le top 6 un peu par défaut actuellement et il serait peut-être plus à sa place sur une troisième ligne. Il possède tout de même de belles habiletés et étant encore jeune, peut-être saura-t-il voir la lumière… surtout s’il peigne toute cette pilosité faciale sur le côté. À suivre!
Le trio des gros monsieurs
Sont gros, sont forts. Sont habiles aussi! Juste plate de voir qu’ils ne remplissent pas le filet adverse comme escompté…
- Kirby Dach: Considérant les nombreuses blessures subies par le beau Kirby, il n’est pas surprenant de le voir connaître des difficultés en début de saison. Il a peu joué depuis l’âge junior et son développement en a été assurément affecté. Je suis un apôtre de la patience et je pense qu’il faut modérer les attentes à son égard. Je pense qu’il pourrait tout de même prendre son envol en deuxième moitié de saison, surtout depuis le retour de Patrick Laine qui saura sûrement détourner un peu l’attention. Souhaitons que la motivation sera encore au rendez-vous après le congé des Fêtes.
- Patrick Laine: Un peu comme son coéquipier Dach, je pensais que Laine se mettrait en marche un peu plus tard en saison puisqu’il a très peu joué au cours des deux dernières années. Il a néanmoins compté 3 buts en 4 parties, tous en avantage numérique, en utilisant sa voluptueuse garnotte. On remarque que la mobilité n’est pas encore à son paroxysme (probablement normal avec sa récente blessure au genou), mais son tir est tout simplement foudroyant et dé-vas-ta-teur. Sa présence complique la vie des défenseurs adverses qui doivent maintenant composer avec non pas un mais DEUX tireurs d’élite chez Canadiens. Merci Pétrick d’avoir lâché Fortnite pour te saisir de ta crosse et nous redonner un peu d’espoir!
- Juraj Slafkovsky (ou quelque chose de même): Slaf semble un peu endormi depuis le début de la saison et ne semble pas être en mesure de s’imposer de façon constante malgré son physique de train routier. Oh en passant… Amis slovaques, ça change quoi à la prononciation un accent grave sur un Y? Il est certes encore jeune, mais il n’en est plus à sa première saison avec le grand’ club et il est donc normal que les partisans espèrent voir ce tout premier choix au repêchage éclore… éventuellement. Peut-être fera-t-il comme l’an passé et ouvrira la machine un peu plus tard en saison. Coudonc, on dirait que c’est la même comptine pour ces trois joueurs finalement!
Chercher la bonne chaise, aller dans une belle place en utilisant Waze… et se vomir dessus!
Vous l’aurez deviné, je vais compléter cette chronique en abordant le sujet de l’entraîneur. Saint-Martin-St-Louis, grand amateur de métaphores en tous genres (oui, un autre de même), nous a habitués à une espèce de franglais à la fois coloré et candide. Il semble assurément être un bon motivateur qui a la touche pour redonner confiance aux joueurs en manque de. On peut le voir, il souhaite des joueurs qui jouzent leur game et qu’ils l’amènent dans LA game afin de faire de Canadiens une équipe difficile à jouer contre. Bon, assez de clichés de hockey et tentons de répondre à la question: Martin, ç’tu un bon coach? Il est tôt pour le dire considérant que l’équipe n’aspire pas encore aux grands honneurs et que la pression n’est pas vraiment à son comble. Gardons également en tête que les grands joueurs ne font pas automatiquement de grands entraîneurs (voir Maurice Richard ou Wayne Gretzky). Pourquoi? Peut-être parce que ces joueurs surdoués n’ont jamais vraiment eu besoin de suivre un plan de match… Difficile de transmettre des patrons de jeu à autrui quand tu n’avais pas vraiment besoin de t’en soucier quand tu endossais toi-même l’uniforme.. Peut-être serait-il sage de lui adjoindre un entraîneur d’expérience afin qu’il apprenne la game de la bonne façon. On jase là. Martin est tout de même un des entraîneurs les plus sympathiques qui soit passé à la barre de l’équipe et son français un peu bizarre entrera sous peu dans la légende! Continue d’être opportunistique mon Martin!!
C’est tout pour aujourd’hui! La prochaine parution traitera des joueurs des lignes 3 et 4. Rien de bien réjouissant là-dedans. Quoique…