Les vacances
Le 7 juin prochain est le dernier jour de travail pour les enseignantes et enseignants à temps plein et permanents. Pour les précaires, c’est le 10 juin. C’est un jour plus tard, ouvrable bien entendu, car entre le 7 et le 10 juin, c’est la fin de semaine, désolé !
Le 12 août sera notre première journée de disponibilité pour l’année scolaire 2024-2025.
Vous êtes sollicités ou convoqués par un membre de la Direction pour une rencontre de travail ou pour siéger à un comité de sélection durant l’été? Nous vous invitons à souligner à cette personne que vous êtes en vacances et que vous n’êtes donc pas tenus d’y participer. Si, par contre, l’envie vous prenait d’y participer ou si vous souhaitez simplement fuir temporairement vos obligations familiales, il est possible d’accepter cette invitation et de recevoir une rémunération pour vos précieux services! Vous avez droit à un ronflant 1/260 de votre salaire annuel, pour un minimum d’une demi-journée rémunérée (article 6-1.06). Un report de disponibilité pourrait également être demandé, mais souvenez-vous qu’il n’est généralement pas possible d’utiliser cette banque de congés quand bon nous semble… et que vous devrez probablement négocier quand vous pourrez en bénéficier.
Nous vous souhaitons, bien sûr, de pouvoir profiter pleinement de vos vacances bien méritées!
Les MED
Ce n’est pas un club, c’est plutôt un état. Un.e MED, c’est une enseignante ou un enseignant mis en disponibilité. En gros, lorsqu’une enseignante ou un enseignant permanent ne parvient pas à avoir une tâche pleine, ou ce qu’on appelle un temps plein annuel, elle ou il est mis en disponibilité.
Un processus complexe se met alors en marche. Dit simplement, elle ou il doit accepter ce qui est proposé par le cégep pour combler sa tâche. Si jamais une telle situation vous arrive, venez consulter votre syndicat. Il y a tant d’éléments à surveiller dans ce cas-là qu’il est important de venir nous en parler.
Le 30 juin, date importante pour les précaires
Le cégep n’aime pas se faire dire NON. Par exemple, à la première semaine de cours, si on disait NON, je ne veux pas enseigner, ça risquerait fort bien d’être l’équivalent de signer l’arrêt de mort de notre carrière collégiale. C’est ce qu’on appelle : « briser notre lien d’emploi ».
Ça n’arrive pas, bien sûr, on revient de l’été en pleine forme et nous aimons nos cours et nos élèves. Mais si jamais un cours est ajouté à votre tâche après le 30 juin, il est permis de dire NON, sauf dans le cas où ça crée un poste.
Il faut dire aussi qu’un précaire peut se désister d’une charge d’enseignement qui lui a été préalablement confiée, sans conséquence sur son lien d’emploi :
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- Au régulier, jusqu’à 4 semaines avant le début des cours
- À la formation continue et pour les cours d’été, jusqu’à 4 semaines avant le début du cours.