Le 1er avril n’est pas seulement synonyme de poisson d’avril (ça rime - ah ben oui, parce que c’est le même mot…), mais aussi d’augmentation de salaire (ça ne rime pas). Habituellement, les modifications aux échelles salariales nous reviennent, comme le printemps et la bouette, à la même date dans la convention collective. Comme vous l’avez probablement remarqué, nous avons voté en faveur de la grève en janvier, car la renégociation de notre contrat de travail stagne. Nous sommes sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020 (mais la convention s’applique toujours, ne vous inquiétez pas), ce qui fait que n’avons pas eu d’augmentation l’an dernier et qu’il n’y aura pas d’augmentation cette année. Pas de contrat, pas de chocolat. Cela dit, si jamais nous signons une nouvelle entente d’ici la prochaine année, il pourrait y avoir une augmentation rétroactive pour la présente année (ou pas). Non, ce n’est pas un poisson d’avril.