Vous aurez vu passer l’invitation, le mardi 9 octobre prochain se tiendra la journée pédagogique que le Comité de coordination syndicale du SEECR a proposée pour répondre à une inquiétude partagée avec la Direction : le climat de travail et la gestion des conflits. Entre les interventions en assemblée, les échanges de couloir ou encore les discussions de « 5 à 7 », il est clair que nous sommes nombreuses et nombreux à ressentir que le moment est venu de traiter le sujet ensemble. Nos conditions de travail ont changé, les pressions se sont accentuées et l’insécurité a augmenté. S’il est normal que le conflit s’invite occasionnellement en milieu de travail, à plus forte raison peut-être dans le contexte de compressions budgétaires et de reddition de comptes des dernières années, nous sommes plusieurs à craindre une tendance plus lourde aux conséquences plus néfastes à long terme. Nous sommes également nombreuses et nombreux à avoir réalisé que nous n’étions peut-être pas assez outillés pour faire face aux situations plus difficiles, tant individuellement que collectivement.
Nous souhaitons tous et nous gagnons tous à enseigner dans un climat de travail sain. Ce que nous allons faire ensemble lors de cette journée pédagogique, c’est nous outiller, nous informer et partager nos expériences et nos pratiques sur les questions de climat de travail et de gestion de conflits.
Madame Pascale Reny, notre conférencière pour l’occasion, a répondu favorablement à nos demandes en adaptant le contenu et le matériel à notre contexte. Enseignante engagée et pédagogue reconnue, elle nous remettra un cahier à l’image des outils qu’elle développe, permettant l’apprentissage d’une communication constructive et d’une saine gestion de conflits notamment par des exercices et des mises en situation. Le matériel sera disponible sur place et sera ensuite partagé électroniquement à toute la communauté.
Rarement a-t-on vu une journée pédagogique arrimée avec tant de justesse aux doléances de nos membres et aux objectifs avoués de notre administration, bref aux besoins de notre communauté. À nous maintenant d’en tirer le maximum et de l’utiliser pour améliorer nos pratiques départementales, mais également pour bonifier les travaux de notre comité de civilité et développer des procédures de gestion de conflits mieux adaptées.
Rappelons-le, cette activité s’adresse à tout le monde — que vous viviez ou non une situation de conflit. Le climat de travail est dynamique et il s’agit d’une responsabilité partagée. Nous vous invitons donc à participer en grand nombre. Au moment d’écrire ces lignes, à six jours de la fin de la période d’inscription, nous sommes déjà 86 personnes inscrites (sur un maximum de 150), presque exclusivement des enseignantes et des enseignants puisque l’inscription nous avait été réservée jusqu’ici. Deux bonnes nouvelles, donc : de beaux échanges s’annoncent, et il reste de la place !