Comme j’aime vivre dangereusement, je vais vous parler d’immigration.
Ce que je voudrais?
Je voudrais qu’on arrête de parler d’immigration comme si l’on parlait de bétail, en quotas, uniquement dans la perspective de la pénurie de travailleuses et de travailleurs. Comme si la seule raison d’être de l’immigration était de permettre aux Tim Horton’s d’ouvrir plus tard, grâce à toute cette belle main-d’œuvre à qui l’on ne reconnait pas la formation, de toute façon.
Mais les femmes et les hommes qui sont lancés sur la route de l’exil ne sont pas que de la nouvelle main-d’œuvre pour nourrir la machine capitaliste. Ces personnes ont fui la misère, la guerre, la répression ou le chômage, elles veulent pouvoir rêver, ici, un avenir pour leurs enfants. Elles ont un héritage, une vision, des valeurs. Peut-être qu’en s’ouvrant à l’autre, on préviendrait les problèmes d’intégration et de xénophobie?