Germaine Santerre a été une femme d’action impliquée dans le domaine de l’éducation et dans de nombreuses causes d’intérêt commun. Elle a œuvré au développement des services aux élèves au Cégep de Rimouski de 1967 à 1983. Elle a travaillé entre autres à la mise sur pied du service des prêts et bourses aux étudiantes et étudiants. Tout au long de sa carrière, cette femme de cœur aux convictions profondes a démontré sa volonté d’améliorer le sort des plus démunis et a mené sans relâche les luttes pour la reconnaissance des droits et des besoins des étudiantes et étudiants. Elle nous a quittés en avril 1992.
C’est en son nom que, depuis plus d’une quinzaine d’années, le Syndicat des enseignantes et des enseignants, le Syndicat des employées et employés de soutien, le Syndicat des professionnelles et professionnels et l’Association des cadres du Cégep de Rimouski font une campagne de financement auprès de leurs membres afin d’offrir une bourse à une étudiante du Cégep, de l’IMQ ou du CMÉC. Nous tenons d’ailleurs à remercier celles et ceux qui y contribueront.
La bourse Germaine-Santerre ne vise pas à souligner une performance éclatante ou une présence dominante et remarquable dans le milieu collégial. Le personnel du Cégep de Rimouski, de l’IMQ et du CMÉC a plutôt voulu, en créant cette bourse, souligner les efforts anonymes et silencieux d’une étudiante qui, malgré des conditions défavorables, sait se montrer forte et déterminée dans la poursuite de ses études et la prise en charge de son avenir.
La bourse sera décernée à une étudiante poursuivant des études à temps complet menant à un diplôme (DEC ou AEC) et qui, malgré des conditions de vie difficiles (travail, responsabilités familiales, engagement social, retour aux études, etc.), fait preuve de persévérance et parvient à la réussite. L’étudiante doit soumettre un dossier de candidature répondant aux exigences décrites dans le formulaire d’inscription qui se trouve sur le site du collège. Ce dossier devra être remis au bureau du SEECR (B-210) avant 16 h le mercredi 2 mars 2016.
La Riposte, V36 N11, 5 février 2016