L’Odoriférant S2E2

Hugo Boulanger, responsable des communications, de la mobilisation et de la gestion interne

 

Retour sur le début de la saison     

Comme évoqué dans l’édition précédente, Canadiens était véritablement à une ou deux blessures de la catastrophe. On a pu voir rapidement l’impact du retrait de trois joueurs qui n’étaient même pas sur le premier trio ou encore la première paire défensive. Effectivement, il a suffi de subir la perte d’Alex Newhook (meilleur départ en carrière), Kaiden Guhle (ça devient récurrent) et de Patrick Laine (joueur devenu marginal) pour voir la progression du CH ralentir à un rythme très inquiétant. Je n’ose imaginer la conséquence de la perte d’un Nick Suzuki, d’un Cole Caufield ou d’un Noah Dobson…

Souhaitons simplement que le Tricolore saura nous faire vivre un temps des Fêtes aussi exaltant que celui de l’année dernière! Je vous invite par ailleurs à inclure dans vos vœux de Noël le souhait que les blessures épargnent le noyau dur de l’équipe!

 

Étude des logos et des noms de la LNH

Je me suis amusé à comparer le nom et les logos des différentes franchises de la LNH afin de voir s’il était possible de dégager certaines tendances. J’ai été assez surpris de constater que :

  • 10 logos sur 32 (31,3%) contiennent UNE seule lettre associée à l’équipe ou à la ville d’origine ou dévoile partiellement le nom du club/concession :

Bruins de Boston, Flames de Calgary, Avalanche du Colorado, Blue Jackets de Colombus, Stars de Dallas, Canadiens de Montréal, Flyers de Philadelphie, Kraken de Seattle, Canucks de Vancouver, Golden Knights de Vegas.

  • 7 logos sur 32 (21,9%) comportent le nom complet du club ou de la ville d’origine :

Oilers d’Edmonton, Panthers de la Floride, Kings de Los Angeles, Islanders de New York, Rangers de New York, Maple Leafs de Toronto, Capitals de Washington

 

  • 11 logos sur 32 (34,4%) illustrent/comportent des animaux (réels ou imaginaires) :

Ducks d’Anaheim, Sabres de Buffalo, Bruins de Boston**, Panthers de la Floride, Wild du Minnesota, Predators de Nashville, Penguins de Pittsburgh, Sharks de San Jose, Kraken de Seattle, Mammoth de l’Utah, Canucks de Vancouver, Blue Jackets de Colombus*

  • 9 logos sur 32 (28,1%) représentent des « humains » ou des métiers humains :

Oilers d’Edmonton, Kings de Los Angeles, Islanders de New York, Rangers de New York, Senators d’Ottawa, Flyers de Philadelphie, Blue Jackets de Colombus*

  • 6 logos sur 32 (18,8%) ont une « face » orientée vers la gauche :

Ducks d’Anaheim, Sabres de Buffalo, Blackhawks de Chicago, Panthers de la Floride, Wild du Minnesota, Penguins de Pittsburgh

  • 6 logos sur 32 (18,8%) ont une  « face » orientée vers la droite :

Predators de Nashville, Senators d’Ottawa, Sharks de San Jose, Kraken de Seattle, Mammoth de l’Utah, Canucks de Vancouver

  • 5 logos sur 32 (15,6%) représentent des « objets » :

Red Wings de Detroit, Jets de Winnipeg, Sabres de Buffalo, Maple Leafs de Toronto, Capitals de Washington

  • 6 logos sur 32 (18,8%) illustrent des  « phénomènes » naturels :

Hurricanes de la Caroline, Flames de Calgary, Lightning de Tampa Bay, Avalanche du Colorado, Stars de Dallas, Wild du Minnesota

  • 5 logos sur 32 (15,6%) sont associés à un État américain plutôt qu’une ville :

Avalanche du Colorado, Wild du Minnesota, Mammoth de l’Utah, Panthers de la Floride, Hurricanes de la Caroline

  • 1 seul logo sur 32 (3,1%) comporte une note de musique : 

Blues de St-Louis

  • 1 seul logo change en fonction de l’endroit où se déroule la partie (à domicile ou à l’étranger). Sauriez-vous deviner lequel? 

*Les Blue Jackets rendent hommage aux soldats de l’Ohio qui portaient des tuniques bleues lors de la guerre de Sécession américaine. Leur uniforme comporte également un insecte (la guêpe jaune) qui réfère à la mascotte de l’équipe qui porte à son tour une casquette des soldats de l’Union.

**L’uniforme des Bruins de Boston comporte un ours au niveau des épaulettes. Qui plus est, le mot “bruins” serait un terme ancien pour désigner un ours brun.

 

Les petits nouveaux

Alexandre Texier

Il ne faut jamais virer fou avec les joueurs réclamés au ballottage, mais je dois avouer que j’aime beaucoup ce que je vois de ce joueur d’origine française. C’est assurément un joueur de talent avec de bonnes mains (voir ses prouesses en tirs de barrage), mais je ne sais pas trop comment on pourrait l’intégrer à une Sainte-Flanelle en parfaite santé. Serions-nous dans une situation où un joueur serait trop bon pour les trios 3 et 4 et en même temps pas assez talentueux pour jouer sur l’un des 2 premiers trios sur une base régulière?

 

Adam Engström

Je me suis posé la question à savoir si le sympathique défenseur suédois n’était pas soudainement placé en vitrine afin de connaître l’intérêt des autres clubs à son endroit. Assurément, Engström est du calibre de la ligue nationale, mais ne semble pas cadrer dans les besoins actuels de l’équipe. Montréal dispose en effet d’une brigade défensive constituée majoritairement de joueurs avec une mobilité supérieure, capables d’appuyer l’attaque, mais qui ne sont pas trop portés sur l’aspect robustesse du jeu. Cela dit, Engström peut rendre de fiers services dans l’attente du retour au jeu de Guhle, notamment lorsque Canadiens affronte à son tour une équipe misant sur la vitesse plutôt que sur le jeu physique.

 

Florian Xhekaj, le frère de l’autre

On lui a proposé une petite danse dans la grande ligue et force est d’admettre que Florian n’est pas passé inaperçu. On a pu voir tout l’aspect robustesse de son jeu et le courage dont il fait preuve autour du filet adverse. Notons qu’il était quand même assez amusant de voir les 2 frères brasser les joueurs de l’équipe adverse de concert. Il devra peaufiner son jeu dans la LAH mais je ne serais pas surpris de le voir patrouiller la 4e ligne de Canadiens sur une base régulière sous peu, d’autant plus qu’il est toujours plus commode de disposer d’un justicier à la position d’attaquant que de défenseur. En attendant, le duo Xhekaj nous offre un savoureux jeu de mots : le shérif et son adjoint. J’aime.

 

Owen Beck

Mine de rien, Owen Beck se positionne comme un solide joueur de 4e trio ou un joueur de 3e trio tout à fait acceptable. Il joue, selon moi, son meilleur hockey depuis son repêchage au 33e rang à l’encan de 2022. Il dispose d’un gabarit assez impressionnant et pourrait éventuellement devenir une véritable peste une fois positionné devant le gardien adverse. Espérons simplement qu’il poursuive son développement et qu’il continue de s’améliorer, parce qu’un joueur muni d’un tel physique est toujours utile, surtout si l’on espère faire un bout de chemin en séries éliminatoires.

 

Jacob Fowler

Oui, un autre prénom en « J », oui un autre Jacob. Mais qu’à cela ne tienne, le jeune cerbère de 21 ans est déjà porté aux nues après sa première prestation contre les Pingouins de Pittsburgh la semaine dernière. Soulignons que les légendaires Ken Dryden, Patrick Roy et Carey Price ont tous trois amorcé leur carrière respective en l’emportant contre les septentrionaux volatiles. Cela ne s’invente pas. Personnellement, j’aurais souhaité le voir se développer encore un peu à Laval, mais, visiblement, on ne peut pas empêcher un cœur d’aimer. Espérons simplement que le flegmatique responsable de la garde de but soit fait d’un métal assez résistant pour ne pas céder à la pression des amateurs montréalais. Pour citer un de mes balados favoris (Tellement Hockey sur Radio-Canada) : On passe du Flower Power au Fowler Power!

 

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