2020-2021 s’achève enfin.
Comme plusieurs d’entre vous, j’ai eu l’impression qu’elle durait 10 ans. C’est peut-être les rides et les cheveux blancs qu’elle m’a donnés, c’est peut-être les nombreux changements qui se sont succédé, c’est peut-être le trimestre d’hiver qui ne semble pas vouloir se terminer.
En fait, c’est peut-être un peu tout ça.
2020-2021 se termine, et je suis fière de l’équipe du CCS et de tous les membres du SEECR. Nous nous sommes réinventés, avons mené de front mille dossiers, mille combats. Nous sommes restés au front, portant cette année scolaire à bout de bras, parfois désarçonnés devant la détresse des étudiantes et des étudiantes ou celle de nos collègues. Malgré la reconnaissance qui a tardé à venir, nous n’avons pas baissé les bras et nous nous sommes battus pour transmettre nos connaissances et pour faire vivre nos cours dans des conditions difficiles.
2020-2021 se conclut, et je suis déçue du peu de considération que le gouvernement nous a accordé. Quel mépris aux tables de négociations! Quel retard dans l’octroi de ressources pour nous soutenir! J’ai cessé très tôt d’attendre une quelconque mention du collégial dans les différents points de presse du gouvernement Legault. Il a été très clair que le collégial n’est pas et ne sera jamais une priorité pour ce gouvernement, pandémie ou non.
2020-2021 peut maintenant aller se rhabiller. Prenons l’été pour recharger nos batteries, pour refaire le plein de contacts humains (dans les règles, hein?), pour nous reposer des écrans. Préparons-nous à revoir nos collègues, à entendre des rires dans les couloirs du cégep, à voir enfin nos groupes en classe.
2021-2022 arrivera bien assez vite. Je la souhaite douce et bonne, pleine du bonheur de se retrouver et de projets inspirants.
Bon été à tous et à toutes, et merci infiniment de la confiance que vous nous accordez.