Ça y est. Le moment est venu de montrer haut et fort notre indignation.
En votant pour un mandat de grève de 5 jours le 19 janvier dernier, nous espérions de tout cœur que ça bouge aux tables de négociations. Qu’enfin, nos vis-à-vis nous témoignent un peu de respect. Dans cette année extrêmement difficile, qui a envie de subir le manque d’ouverture et les refus répétés de la partie patronale? Qui peut trouver acceptable que nous soyons sans contrat de travail depuis un an alors qu’on nous félicite de nous réinventer et de tenir les trimestres à bout de bras malgré la fatigue et l’alourdissement de notre tâche?
Je lis les rapports de table de nos représentantes et représentants de la FEC-CSQ, et je vois bien qu’ils finissent par manquer de synonymes aux mots « refus », « fermeture », « déception » et « stagnation ». Je les lis, et je crois fermement qu’il est grand temps que cette première journée de grève arrive.
Le 30 mars 2021, nous serons dehors. Nous serons debout. Les enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski et tous les syndicats de l’enseignement supérieur affiliés à la CSQ sont prêts à se battre, et à exiger qu’on les écoute et qu’on les respecte.
Il faut que ça change, maintenant.
À bientôt, sur une ligne de piquetage près de chez vous.